Shanghaï (Le long couloir) Je connais une légende sentimentalorientée Deux amants de Shanghaï complètement incendiés Qui longent les cours d'eau Un coeur pour deux mille baisers Et qui boivent leurs corps Et qui crachent leurs destinées Dès la tombée du soir Ils peaufinent leur histoire Ils rêvent de se construire Un interminable couloir Sur les traces du soleil En plein milieu de la rivière Noire Sur les glaces du soleil Au beau milieu de leur désespoir Elle nage dans ses veines Ils s'aiment, ils s'aiment Il berce ses peines Ils s'aiment, ils s'aiment Elle nage dans ses veines Ils s'aiment, ils s'aiment Il berce ses peines Ils s'aiment, ils s'aiment À chaque samedi Nos amants se transforment en fourmis
Au coeur de la cité Ils se soumettent à la réalité Sur leur cheval de fer Ils descendent vers les marchés Acheter tout ce qu'ils préfèrent Pour être prêts à s'en aller Elle nage dans ses veines Ils s'aiment, ils s'aiment Il berce ses peines Ils s'aiment, ils s'aiment Elle nage dans ses veines Ils s'aiment, ils s'aiment Il berce ses peines Ils s'aiment, ils s'aiment Ils la font leur histoire Dans chaque seconde ils creusent Le long couloir Sur les traces du soleil Elle nage dans ses veines Ils s'aiment, ils s'aiment Il berce ses peines Ils s'aiment, ils s'aiment Elle nage dans ses veines Ils s'aiment, ils s'aiment Il berce ses peines Ils s'aiment, ils s'aiment