Quand je t'aimerai trop pour encore le dire
Quand je l'aurai tant dit que les mots seront morts
Et quand je connaîtrai tes mille et un accords
Quand tu sauras par cœur mes mille et un sourires
Quand pour tenter de dire encore que je t'aime
Il ne me restera qu'à me noyer pour toi
Pour un geste nouveau que tu n'attendes pas
Pour que la vie, un peu, surpa**e les poèmes
Change-moi de pays
Change-moi de tendresse
Change-moi cet amour qui s'endort
Et trouve-moi plus belle encore que les princesses
Dormant dans leur chambre d'or
Dormant dans leur chambre d'or
Mais quand je t'aimerai bien moins que les nuages
Quand je préfèrerai les vagues à tes mains
Le sable à ta chaleur, quand je dirai "demain"
Et quand je deviendrai comme le vent sauvage
Quand je préfèrerai poser mes mains dans l'herbe
Plutôt que les laisser rêver dans tes cheveux
Quand un ciel gris me plaira plus que dans tes yeux
Ce mélange incertain de tranquille et d'acerbe
Change-moi de pays
Change-moi de tendresse
Change-moi cet amour qui s'endort
Et trouve-moi plus belle encore que les princesses
Dormant dans leur chambre d'or
Dormant dans leur chambre d'or
Quand je t'aimerai tant que, pour être un peu tendre,
Il me faudra chercher des mots plus grands que nous
Qu'il ne nous restera qu'à tomber à genoux
Alors, je t'en supplie, refuse de m'entendre
Si je m'accroche à toi, emploie la violence
Si je me jette à l'eau, ne viens pas me chercher
Notre amour n'a besoin de feindre ou de tricher
On dirait, à le voir, que tout juste il commence
Donne-moi ce pays
Donne-moi la tendresse
Laisse-moi cet amour
S'il s'endort
Et vois, je suis plus belle encore
Que les princesses
Bâtis-moi ma chambre d'or
Bâtis-moi ma chambre d'or
Bâtis-moi ma chambre d'or