(Andrée Watters/Styve Bolduc)
Il y a des rages que j'ai dû noyées
Dans un océan de papier
J'ai des tiroirs qui sont inondés
À force de laisser l'encre couler
Mais parce que les mots ne peuvent pas mentir
Il y a des feuilles que j'ai dû blanchir
Mais je n'ai jamais rien jeter
Depuis que mes heures peuvent se compter
Je n'ai rien à perdre
À vouloir laisser
Quelques traces du pa**é
Je n'ai rien à perdre
À vouloir garder
Chaque page déchirée
Il y a des années qui sont imprimées
Jusqu'au fond de ma conscience
Mais quand je ne m'entends plus penser
Les mots sont ma première délivrance
Mais parce que je n'ose pas tout dire
Il y a des feuilles que j'ai dû noircir
Mais je n'ai jamais rien jeter
Depuis que mes heures peuvent se compter
Je n'ai rien à perdre
À vouloir laisser
Quelques traces du pa**é
Je n'ai rien à perdre
À vouloir garder
Chaque page déchirée