(feat. Aldebert)
Il ne fait pas bon ralentir, par les temps qui courent
J'ai renoncé à retenir les aiguilles de quelques tours.
J'oublie les journées imbéciles, aux rencontres chronométrées,
Comme un idiot dans la ville, j'ai vu ma montre s'arrêter...
Quelle heure est-il quand elle accroche son sourire à mes yeux?
Quelle heure est-il quand elle approche, ne fait qu'un de nous deux?
J'ai perdu la notion du temps... tant mieux...
Glissons-nous sous les engrenages des machines à gong...
Si le bonheur est chronophage, les nuits sans rêve sont trop longues...
Laissons-les scruter les cadrans, moi j'ai pris le temps d'arriver...
Les gens pressés sont transparents
Tenons-nous loin des sabliers...
Quelle heure est-il quand elle/il accroche son sourire à mes yeux?
Quelle heure est-il quand elle/il approche, ne fait qu'un de nous deux?
J'ai perdu la notion du temps... tant mieux...
Je les entends déjà nous dire qu'il est trop tard, qu'il est trop tôt.
Que fabriquer des souvenirs, ça sert à rien mais ça tient chaud...
Quelle heure est-il quand on décroche, juste une minute ou deux?
Quelle heure est-il quand on s'accroche à rester amoureux?
On perdra la notion du temps... tant mieux...