Guenièvre se fait coiffer les cheveux par une servante.
GUENIÈVRE : Je vous dis qu'il n'y a pas de problème, vous parlerez au roi demain matin.
ANGHARAD : J'ose pas !
GUENIÈVRE : Mais si il ne va pas vous manger.
ANGHARAD : Mais j'ai peur qu'il m'envoie promener.
GUENIÈVRE : Ah ! Par contre il va vous envoyer promener, c'est sûr. Mais vous savez moi aussi quand je lui parle il m'envoie promener.
GENERIQUE
Scène 1
Le matin Arthur et Guenièvre sont dans leur chambre, Angharad entre avec un plateau.
ARTHUR : Oh non bah j'avais oublié ça.
GUENIÈVRE : Il faut toujours que vous râliez hein !
ARTHUR : Mais j'aime pas cette manie que vous avez prise de faire monter la bouffe au plumard.
ANGHARAD : Si je peux me permettre j'en suis pas dingue non plus. Madame n'a pas idée de la surcharge de travail.
GUENIÈVRE : A Rome ça se fait beaucoup.
ANGHARAD :Mais à Rome les maisons sont à plat. Les collègues ne sont pas obligées de se coltiner six étages avec le plateau.
GUENIÈVRE : Oh ! bah vous êtes d'une humeur ma**acrante tous les deux.
ARTHUR : Non pis on fout des miettes dans le lit ça gratte.
La servante le regarde.
ARTHUR : Bon bah c'est bon ca**ez-vous.
ANGHARAD : Si je peux me permettre de rappeler à madame ce que m'a promis madame hier.
GUENIÈVRE : Ah oui ! (à Arthur) La petite voudrait vous parler.
ARTHUR : A moi ?!
GUENIÈVRE : A vous alors vous êtes gentil hein ? Vous l'écoutez et puis vous essayez de vous montrer compréhensif. Moi je vais prendre mon bain.
Scène 2
ANGHARAD : Monsieur sera témoin que je ne suis pas du genre à avoir des histoires avec les hommes qui résident au château.
ARTHUR : C'est à dire ?
ANGHARAD : Oh, c'est à dire que je connais pas mal de filles dans le métier qui arrondissent la solde en faisant des heures supplémentaires si vous voyez ce que je veux dire.
ARTHUR : C'est possible, oui. Et vous non ?
ANGHARAD : Enfin certainement pas !
ARTHUR : Très bien...Qu'est-ce que vous voulez que ça me foute ?
ANGHARAD : Monsieur... Monsieur n'est pas sans connaitre les choses de l'amour.
ARTHUR : Les choses de l'amour ? Comment vous voulez dire ?
ANGHARAD : Et bien lorsqu'une femme s'éprend d'un homme euh... avec sincérité j'entends, c'est une chose qu'il lui est difficile de réprimer.
ARTHUR :Oui.
ANGHARAD : Et lorsque les sentiments sont profonds alors l'amour est une chose que l'on peut se déclarer franchement, sans avoir à rougir. Hein ?
ARTHUR : Si si si si ouais non, je vous écoute !
ANGHARAD : Seulement la personne à laquelle mon cœur s'accroche est une personne...importante.
ARTHUR :Importante ?
ANGHARAD : Très importante, personne de premier plan même, si vous voyez se que je veux dire. Oser avouer à monsieur de qui il s'agit alors ça...
ARTHUR : Bah ça dépend de qui il s'agit.
ANGHARAD : ....le seigneur Perceval.
ARTHUR (ra**uré) : AH ! ah bon ah mais vous m'avez flanqué les jetons !
ANGHARAD : Oh je sollicite de votre bonté sir de bien vouloir entretenir le seigneur Perceval de la flamme qui m'anime.
ARTHUR : A moi ? pourquoi moi ?
ANGHARAD : Parce que moi je n'y arrive pas.
ARTHUR : Vous n'osez pas ?
ANGHARAD : Si si si mais euh...Il comprend rien.
Scène 3
Tôt le matin, Arthur réveille Perceval pour lui parler.
PERCEVAL : Ah ! sir, si j'avais su que vous pa**iez j'aurais pa**é un coup de biquette.
ARTHUR : Non mais c'est pas grave. Je peux vous parler une minute ?
PERCEVAL : Bien sûr. Entrez.
ARTHUR : Non, non ça va.
PERCEVAL : Bah rentrez !
ARTHUR : Non je vous dis non, déjà parce que vous êtes euh...voilà et puis parce que là dedans ça hum bref euh...est-ce que vous connaissez un petit peu les choses de l'amour ?
PERCEVAL : Les choses de l'amour ?
ARTHUR : Oui.
PERCEVAL : Bah tout dépend.
ARTHUR :D'accord euh...parce que là il s'agit d'Angharad
PERCEVAL : Quoi Angharad?
ARTHUR : Angharad euh ...les choses de l'amour. Vous comprenez ?
PERCEVAL: Vous et Angharad?
ARTHUR :Non vous et Angharad!
PERCEVAL : Ah euh non.
ARTHUR : Mais ne dites pas non je ne vous pose pas la question. C'est un fait je vous le dis, voila ! Vous... Angharad... les choses de l'amour.
PERCEVAL : Ah bon.
ARTHUR : Tout est clair ?
PERCEVAL : J'irais pas jusque là mais...
ARTHUR : Voilà donc je suis désolé de vous avoir réveiller. A plus tard.
Générique de fin
A la taverne, Perceval parle avec Karadoc.
PERCEVAL : Vous y connaissez quelque chose vous aux choses de l'amour ?
KARADOC :A non je suis une vraie bille.
PERCEVAL : Moi pareil. Voyez on est venu me parler d'amour ce matin ...j'ai rien pigé.
KARADOC : Savez je pense que c'est comme pour tout...on l'a ou on l'a pas.
KARADOC (VOIX OFF) : moi par exemple je l'ai pas.