Et puis après... et puis après
Qu'est-ce que j'foutrai
D'ce flot d'amour qui monte en moi
Qu'est-ce que j'foutrai
D'ce trop d'amour
Que j'avais inventé pour toi
Que je gardais au long des jours
Planqué à l'ombre de ma foi
Et puis après... et puis après
Quand pour de bon, quand pour de vrai
Tu n'seras plus là...
À qui j'dirai, ces mots d'amour
Qui parfois m'étranglaient la voix
Et puis après... et puis après
Sûr qu'on n'y croit pas
Puis on se retrouve un beau soir
Peignant de gris, peignant de noir
Le temps qui va...
Sans avoir compris,
Sans même le temps du pourquoi,
Oui tout à coup,
Le merveilleux glisse des doigts
Glisse des doigts
Un requiem ! Un adagio
Un amour fou craque en sanglots !
Et puis après...
Y'a plus d'après
Et puis après, et puis après
Qu'est-ce que j'foutrai
D'ce flot d'amour qui monte en moi
Qu'est-ce que j'foutrai d'ce trop d'amour
Que j'avais inventé pour toi
Que je gardais au long des jours
Planqué à l'ombre de ma foi
Et puis après, et puis après
Quand pour de bon, quand pour de vrai
Tu n'seras plus là
Mon désavenir, mon désamour
Mon désespoir... qui l'entendra !
Et puis après, et puis après
Mon pauvre amour
C'était à moi
D'penser qu'un jour il n'y aurait
Non plus d'après,
Jamais d'après...