[Couplet 1
Tout dépend de quel côté on s'place
Du mien, on trouve que rien n'va plus
J'fais partie d'ceux qui d'jour en jour
Osent à peine se regarder en face
Mes états d'âmes ne cessent de prendre différentes statures
L'incertitude en bandoulière, je vis très mal
Mon cahier d'rimes aussi devient idéal
Ce qui nous ra**ure nous enterre aussi et les terres
Oxydent nos cœurs, dire qu'on le perd aussi vite
La vie c'est une menace et des menottes
Une méla**e et trop de ratés
Un dernier spliff trop vite éclaté
Une pa**erelle entre de moult inquiétudes, des peines
Une impossibilité d'dire adieu à ceux qu'on aime
Quand le ciel bas et lourd pèse
Comme un couvert sur l'esprit embrumé
Tu peines pour trouver ta voie sur cette intense fumée
Chaque partie de toi veut devenir un cla**ique
Mais les conséquences te rappellent que tout n'est pas si facile
L'adolescent qui sommeille en moi saccage tout
Juste en voulant déchirer les barreaux d'sa cage
Tourne la page puis s'écroule l'innocence foule
Car quand t'es gosse tu trouves
Que la vie s'écoule bien trop doucement
Tu pa**es l'éponge sur tout, négliges les conséquences
Cla**es les questions dont tu croyais connaître les réponses
La fausse vérité t'inquiète peu, tu t'crois au top
Et vis au jour le jour mais t'as peut-être peur
De t'engager, de t'mettre au vert
Le manque de cran te laisse des plaies ouvertes, des toxines
La fumée qui t'voile la face est toxique
Apprécier le temps, j'crois qu'il est temps de s'y mettre
Mec, avant que ne ressortent par la grande fenetre
Déjà 26 piges et les spliffs en guise de thérapie
Fais moi confiance, tu sais, je l'ai appris à mes dépends
Parfois, les actes de la vie sont lâches, garçon
Faut savoir profiter des gens tant qu'ils sont là
[Pont]
C'est ça, yeah, toi-même tu sais
Faut savoir profiter des gens tant qu'ils sont là
[Couplet 2]
Lorsque même la drogue a sur toi un effet placebo
Les angoisses du matin viennent seulement en remplacer d'autres
Prise de position simple, s'écarter d'la norme
J'amorce la même vision depuis dépa**er les bornes
C'est fou c'que la mort est sarcastique
On perd des instants précieux
Pour des projets qui jamais n'aboutissent
Des expérience qui plombent, la dernière fois
Que j'ai vu la face de Blackos, c'était en photo sur sa tombe
Et j'en chiale encore alors viens pas m'parler d'sacrifice
La vie me scarifie, je la parsème d'artifice
Le soir, j'arrive à m'prendre pour un putain d'star
Mais question sentiment
J'avoue faire preuve d'une impuissance rare
Il est long l'chemin, demain c'est loin, je m'en cogne
J'profite parce que facilement la chance change de mains
Ne te formalise pas sur les conneries que j'signe
Des fois je bois jusqu'à en oublier qui je suis
Vraiment, un homme stressé, en cas d'déprime
Je gratte ces rimes et soudain chacune d'elles atteint le firmament
Si tout ce qu'on accomplit prend un sens, crève
Mec, t'oublies ce précepte, coupe le fruit et récolte-en la sève
Avant qu'le compte à rebours ne cesse
Je prépare mon dernier tour de scène et fait briller l'enseigne
Messieurs les marchands du temple
Voici le récit d'un jeune rêveur
Perpétuellement aux prises avec la fuite du temps
[Pont]
C'est ça, perpétuellement aux prises avec la fuite du temps
Aux prises avec la fuite du temps
[Outro]
Got my brain on twist but I still persist...