Alexis HK - Quatre-vingt quinze pour cent lyrics

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Alexis HK - Quatre-vingt quinze pour cent lyrics

La femme qui possède tout en elle Pour donner le goût des fêtes charnelles, La femme qui suscite en nous tant de pa**ion brutale, La femme est avant tout sentimentale. Main dans la main les longues promenades, Les fleurs, les billets doux, les sérénades, Les crimes, les foli’s que pour ses beaux yeux l'on commet La transportent, mais... Refrain : Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas. Sauf quand elle aime un homme avec tendresse, Toujours sensible alors à ses caresses, Toujours bien disposé’, toujours encline à s'émouvoir, Ell’ s'emmerd' sans s'en apercevoir. Ou quand elle a des besoins tyranniques, Qu'elle souffre de nymphomani’ chronique, C'est ell' qui fait alors pa**er à ses adorateurs De fichus quarts d'heure. Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas. Les "encore", les "c'est bon", les "continue" Qu'ell' cri’ pour simuler qu'ell' monte aux nues, C'est pure charité, les soupirs des anges ne sont En général que de pieux menson(ges). C'est à seule fin que son partenaire Se croie un amant extraordinaire, Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus Ne soit pas déçu. Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas. J'entends aller bon train les commentaires De ceux qui font des châteaux à Cythère : "C'est parce que tu n'es qu'un malhabile, un maladroit, Qu'elle conserve toujours son sang-froid." Peut-être, mais si les a**auts vous pèsent De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise, Mesdam’s, en vous laissant manger le plaisir sur le dos, Chantez in petto... Quatre-vingt-quinze fois sur cent, La femme s'emmerde en baisant. Qu'elle le taise ou le confesse C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses. Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus. A l'heure de l'oeuvre de chair Elle est souvent triste, peuchèr’ ! S'il n'entend le coeur qui bat, Le corps non plus ne bronche pas.