2ème France - Sang lyrics

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2ème France - Sang lyrics

[Couplet 1] A la recherche d'une vie belle, ficelle loin de la vie de rue Tu finis à Vicennes, sous les sirènes de cette vie crue Ça s'check dans les halls, ça fait tourner les pillons Ça croule sous les chromes et ça dit bra**er des millions A gauche ça veut mettre l'oseille A droite ça pète un fusible En haut ça tire les ficelles En bas ça tire au fusil On veut construire des empires Mais c'est les soucis qui s'empirent Pour moins de 100 balles on s'empale C'est donc dans des cellules qu'on s'empile Au hebs ça fait les 100 pas, tu repense à ceux qu'ont lance-ba T'écrases joints sur joints dans le cendar, sans srabs, sans mandats A l'écart depuis tout petit, on est pas dans le même registre Ta mère te voyait médecin, t'as finis chez le légiste Des tunes tout le monde en veut, on parle plus qu'on en fait C'est ça qui nous rends nerveux, on sait plus par où commencer L'été va bientôt briller, les vacances faut les financer On veut faire un gros billet, c'qui nous pousse à recommencer Pour ceux qui craignent les poursuites, c'est métro, RSA Et ceux qui veulent tout, tout de suite, préfèrent charger le RS4 Ils nous aiment qu'en coupe du monde, quand on gagne la finale Même ceux qui font des études, eux n'ont rien au final Sous-diplomés de la nation, des étrangers au chômage Avec un BAC+10, à peine de quoi payer le chauff*ge Coulé par les factures, noyés dans les larmes Attirés par les voitures, ruinés par une femme Tu te mets tes potes à dos pour des tunes que tu rends pas Préfère fumer du sh** qu'donner des tunes à tes rents-pa On fait pleurer nos pères et tu nous vient parler de sentiments S'embrouille avec nos pères, et tu veux qu'on parle gentiment Est-ce que l'état est responsable de tous nos tourments ? Je crois pas, mais c'est toujours les mêmes que la rue attends au tournant [Couplet 2] C'est plus le temps de poser les armes, je crois qu'il est temps d'aller les charger Regarde, ouvre les yeux, ne vois-tu pas que le monde a changé ? Un monde meilleur, y'à que Martin qui en a rêvé Aujourd'hui tendre la main et bien plus dur que d'laisser crever Les valeurs sont écroulées, la colombe elle n'a plus d'ailes Le partage au singulier, l'égoïsme écrit qu'au pluriel Prend pas ce texte à la légère, la douleur y est poignante On se bute toujours pour du pognon, le seum a obscurcit l'horizon A défaut de remplir les poches, on a remplit les prisons A défaut d'aimer nos proches, on a mis un terme à nos liaisons Les zens plongent dans la coke, les petits s'sont mis à la vendre Me parle pas d'un effet de mode, ils sont accros et en dépendent Quand on sait que pour quelques grammes, ils vont prêts à voler leurs mères Mais garde tes mouchoirs pour la fin mon frère, on en est qu'au sommaire Je te parle même pas de la politique, arrh toujours les mêmes pipos Pendant que les gens se trouvent dans la merde, les présidents jouent les peoples C'est toujours les mêmes qui mangent bien, les mêmes qui mangent les restes S'ils n'éprouvent pas les actes, permets-moi de dire qu'ils nous détestent La rancoeur laisse un goût salé, tout augmente sauf les salaires Et le seuil de pauvreté à atteint un taux spectaculaire Tu peux le voir au feu rouge, RER ou métro Si y en a autant qui tendent la main, c'est qu'il y a rien dans les frigos Regarde les sans-abris, pour ces gars-là que fait-on ? Rien, ils attendent de voir des campings fleurir sous les ponts Faut arrêter de rêver, pour nous ils n'ont pas d'estime Préfèrent nous regarder crever, comme ils l'ont fait pour Palestine Un message aux médisants, qu'ont diabolisé le din Ma foi ne pousse personne à s'écraser dans les buildings Les médias manipulent, y à que la peur qu'ils savent nous vendre Ils répandent ce qu'ils veulent répandre, moi je réponds ce que je dois répondre [Couplet 3] Je vois la ha**, la galère grandir Au fur et à mesure ou je grandis A 12 piges ça joue les bandits A 20 piges ça sort en condi Mon silence personne peut l'acheter Tu peux ranger ton chéquier Le roi est bien entouré On est qu'des pions sur cet échiquier Complots, trahisons Chefs d'états exécutés L'Occident a le bras long L'Afrique s'est fait amputée A force de nous stigmatiser La haine est attisée Ils aimeraient nous voir pactiser Devant la squé-mo entrain de tiser Le quartier nous a pollué Certains en sont asmathiques A trop porter des cartons Nos rêves ont chopé une sciatique On veut tous la vie de rêve, mais c'est un cauchemars Libres, on finit au shtar Être riche, mais on est plus proches d'être des clochards Dane le rap j'ai pas tout misé Je connais le travail à l'usine Je connais la rue, ses bains de sangs J'ai pas fais le choix de bicrave de la résine J'ai pas fais le choix d'aller braquer Si l'honnête a un prix Comment vivre ses rêves quand la réalité nous détruit ? Le système est ce qu'il est Certains te diront qu'il est stylé Faut dire ce qui est Le plus estimé reste la planche à billets Dans ton linceul, t'as pas de poches Dans ta tombe, t'as pas de proches Révolution, attentat, la fin du monde approche [Couplet 4] Le respect s'est perdu dans le couloir des principes La fierté quant à elle, pour quelques billets, elle s'exhibe Le s**e est devenu ban*l On couche ensemble sans se connaître A l'arrière d'une caisse Ou en boite dans les toilettes Les sentiments sont morts L'amour a finit handicapé Si les filles bien naissent dans les roses Pourquoi les nôtres sont elles ont fanées ? Savoir se respecter, c'est pas Rihanna qui va t'le chanter Ma soeur si t'as des jambes, ce n'est pas fait qu'pour les écarter Y'à pas que là où tout va mal Les miens sont déboussolés Personne pour les guider Y'à que l'alcool pour les couler Les rêves les ont quitté Emportés, l'espoir dans la foule est Vu que leur mains sont dans la merde Ils ne s'en servent que pour rouler Leur justice est mal faîtes Aussi tordue que leur système Bavures ou abus, y'à pas que des poissons morts dans la Seine Pardonnez mon pessimisme Mais je retranscris tout ce que je peux voir Comme être optimisme, même quand j'écris mon encre est noire J'ai n'ai qu'un souhait, m'en sortir Mais le bonheur ne veut pas me croire Je fais qu'contempler la lumière du mauvais côté de l'entonnoir Si mes mots portent autant de bleus, c'est du aux coups qu'on m'a**ène Cent mesures de sang pour qu'tu comprennes pourquoi nos coeurs saignent