1984 - Choc et effroi lyrics

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1984 - Choc et effroi lyrics

[Intro] - Mais Monsieur, Madame, je sais que j'avais tort : j'avais tort parce que j'étais contre la société, j'avais tort parce que tout le monde a le droit de vivre en paix sans se faire tolchoquer ou égorger - Non non non, il faut que vous nous laissiez faire. Prenez-le avec le sourire : Dans moins de 2 semaines, vous serez un homme libre [Couplet 1] LSD, PCP, dans ton sang injecté Quand la Guerre Froide éclate et que les technocrates Cèdent à la panique, barbares sont leurs pratiques Des expériences nouvelles, lavage de cerveau Privation sensorielle et le page Russel LSD, PCP, dans ton sang injecté Pour te formater tes souvenirs effacés Tu seras notre cobaye ou souris de labo Entre les mains de Cameron dans l'hôpital de Chicago Sous le sceau du secret gouvernemental Nous ferons basculer ta santé mentale Dans la chambre du sommeil, paralysé par le curare Déconnecté du réel pour détruire ta mémoire Enfermé dans un cloaque jusqu'à ce que tu craques Des méthodes du Kubark au projet Monarch C'est le rêve électrique dû à l'Allan Memorial Là où l'atrocité devient un service publique De 1950 jusqu'à nos jours Ce genre de procédé existe toujours Comme les interrogatoires de ces prisonniers Dont peu ont été jugés sur Guantanamo Bay [Refrain x2] Ici règne l'axe de la haine, l'économie parallèle Les défenseurs de l'Apartheid Sont ceux qui nous sermonnent du haut de leur trône Et qui nous endorment en parlant des droits de l'homme [Couplet 2] Les éléments se déchaînent et la Terre tremble Alors nous brisons nos chaînes et travaillons ensemble Mais le vent de la misère se lève au-dessus Des peuples les plus prospères lorsqu'ils partent en guerre A la cha**e au profit, exploiter le désastre d'un tsunami Les intentions néfastes des corporations qui magouillent dans l'ombre Des thérapies de choc quand les nations s'effondrent La démocratie comme un rideau de fumée L'espoir mis à mal par la mafia de Berkeley Les théories avides d'un Milton Friedman Rempliront les coffres de J.P Morgan L'aubaine du fléau pour les néo-libéraux Qui viendront privatiser un pays tout entier Ceux qu'ils appellent des marchés émergents Sont des futurs colonies tout comme l'Afghanistan Rappelle-toi de Pinochet et de son coup d'Etat Pour la liberté, l'armée fusillait à bout de bras La résistance c'est la mort, faire du bénéfice En semant la terreur c'est la boite de Pandore [Refrain x2]