1984 - Le pavé de l'enfer lyrics

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1984 - Le pavé de l'enfer lyrics

[Intro] Ce pays est foutu, c'est moi qui vous le dis. Y a plus rien à espérer [Couplet 1] Aujourd'hui à la tribune, la politique française Nous enfonce un peu plus, ancre le malaise Avec des promesses non tenues et des coups d'épée dans l'eau Dès le départ tu auras un pied dans le tombeau Leurs partis corrompus dans leurs programmes nous appâtent Mais leur grande caste depuis toujours nous écharpe Leurs bonnes résolutions qui traînent en longueur Rien ne s'améliore, l'austérité est de rigueur À l'international, des peuples éradiqués Sous le regard médiatisé, personne n'est affolé En toute impunité, agissent les dictateurs Les marionnettes de l'ONU dans le rôle de spectateur Ne lèvent pas le petit doigt quand il s'agit de nous sauver Car ici aucun bénéfice à en tirer Alors les génocides ethniques se perpétuent Voilà nos démocraties qui se prostituent [Refrain x2] Sitting on a corner all alone Staring from the bottom of his soul Watching the night come in from the window, window [Couplet 2] Chronique économique catégorie des grands voleurs Compression d'effectif et mépris des travailleurs Dans une Europe en berne où se gavent les marchés Où ce sont des besoins dont nous allons profiter Où l'on entend parler de pouvoir d'achat Mais je ne vois que des gens sur le carreau Des dettes sur le dos, qui ne joignent pas les deux bouts Nous sommes littéralement, traînés dans la boue De nouvelles technologies dans une page de réclame Pour oublier le drame de nos vies qui se poursuit Noyer l'ennui dans le consumérisme À fond dans la doctrine du pur élitisme Acheter leurs breloques pour prendre de la hauteur Se mentir à soi-même, courir après des mœurs Se voiler la face avec un tas de gadgets Mais ce dont nous manquons n'est pas une chose qui s'achète [Scratchs] [Refrain x2] [Couplet 3] Mort de sans-logis, victime de rue d'hiver Dixit la troisième page, rubrique des faits-divers Expulsion en ma**e, en temps d'oppression Où les innocents moisissent dans l'enfer des prisons Manifestation qui tourne en bavure Violence policière, voici les ordures Qui abattent et fracturent, nos acquis sociaux Et s'affairent à protéger les grands capitaux Quand les plus fragiles se font licencier C'est de bon matin qu'ils viendront te liquider Immédiatement condamner sans se poser de questions Sur la précarité de nos situations Quand les journées se ressemblent et s'enchaînent Qu'elles soient froides ou moroses, elles te feront sombrer Sans aucune apologie des tueries dans mon récit Juste un autre angle de vue de la ploutocratie [Refrain x2] [Pont] Sous les pavés de l'enfer, 1984, les douleurs que l'on déterre [Refrain x2]